Les chiffres-clés de Liffré-Cormier

Un territoire fortement dépendant de l’extérieur

Seulement 8,8 % de l’énergie consommée sur le territoire de Liffré-Cormier Communauté est produite sur place : le territoire dépend donc fortement des apports extérieurs pour répondre à ses besoins énergétiques. Par ailleurs, 67% de l’énergie consommée provient de sources fossiles. Développer les énergies renouvelables sur notre territoire serait à la fois l’occasion d’améliorer notre autonomie énergétique mais aussi d’irriguer davantage l’économie locale, lorsqu’on sait que 92% de la facture énergétique sort du territoire.

Le bâtiment et les transports : les plus gros consommateurs d’énergie

Sur les 430 GWH consommés en 2010 sur le territoire, c’est le bâtiment en général qui demande le plus d’énergie avec 46% des consommations (35% pour le résidentiel et 11% pour le tertiaire).

Viennent ensuite les transports (38%), l’industrie (11%) et l’agriculture (4%).

Des émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant principalement de l’agriculture et des transports

Plus de 160 000 tonnes d’équivalent CO2 ont été émises sur le territoire en 2010. Le secteur agricole comptabilise près de la moitié des émissions, pour la très grande majorité non énergétiques, liées à l’élevage, aux traitements des effluents et aux cultures.

Les transports représentent quant à eux 25% des émissions de GES, et le résidentiel 12%.

Une qualité de l’air à préserver

Même si la qualité de l’air est relativement bonne en région Bretagne (indice bon à très bon sur 87% des journées en 2016), plus d’un breton sur cinq affirme avoir déjà ressenti les effets de la pollution atmosphérique sur sa santé ou celle d’un proche (enquête de l’Observatoire régional de la santé en 2014). La pollution de l’air touche en effet plus particulièrement les personnes sensibles comme les enfants, les personnes âgées, les asthmatiques, les malades du cœur ou des poumons.

Parmi les polluants atmosphériques les plus courants, on retrouve :

  • L’oxyde d’azote, principalement émis par le transport routier : il contribue à la formation d’ozone et de pluies acides ;
  • Les particules fines, émises par le chauffage au bois à foyer ouvert, le transport routier, l’agriculture et l’industrie : elles affectent les fonctions respiratoires ;
  • L’ozone, produit par des réactions entre polluants : il est responsable d’altération pulmonaire ou oculaire et contribue à la formation des pics de pollutions.

Au-delà des effets directs sur la santé des populations, la pollution atmosphérique présente un coût économique important :

  • On estime entre 68 et 87 milliards d’euros le coût sanitaire de la pollution de l’air en France, dont 3 milliards pour la Sécurité Sociale (rapport de la commission d’enquête du Sénat « Pollution de l’air, le coût de l’inaction » 2014-2015) ;
  • Des coûts liés à la dégradation des bâtiments ;
  • Un impact sur la biodiversité et les rendements agricoles.
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